LesZ’ailes offre des logistiques et solutions adaptées aux personnes qui souhaitent optimiser leur efficacité et efficience que ce soit du côté des profits ou de l'impact social. Chaque accompagnement est fait sur mesure que vous soyez directeur de projet, une équipe, une organisation ou un territoire. AMP Avocat a eu le plaisir d’aider LesZ’ailes à recevoir l’agrément ESUS. Aujourd’hui, nous avons l’honneur de partager avec vous, l’expérience de la Présidente, Madame Adeline Schwander.
Les réponses à nos questions ont été rapportées ci-dessous.
Pour quoi avez-vous décidé de créer LesZ’ailes ?
C’est en étant directrice dans une maison de l’emploi que j’ai commencé à m’intéresser à l’action sociale. Il s’agit principalement de favoriser l’intelligence collective, et ainsi, d’amener les gens à résoudre leurs problèmes en équipe, par eux-mêmes. LesZ’ailes accompagne les personnes et équipes dans l’organisation de leur projet ainsi que dans l’établissement d’une stratégie innovante. Ce sont des personnes physiques, morales, privées et même publiques ; par exemple, en ce moment, nous aidons un quartier de Strasbourg à créer une réelle cohésion et coopération entre les différents acteurs locaux (coiffeurs, gardes de vie, etc…).
À votre avis, quels sont les enjeux pour l’ESS ?
De mon point de vue, il serait opportun de citer deux problématiques pour l’entreprenariat social qui se résumeraient en besoins. D’une part, et ce n’est pas une mince à faire, il y a le besoin de changer le plan économique ; c’est-à-dire revoir les logistiques de subvention, les ressources locales, l’aide de l’État, etc… D’autre part, il y a un besoin de cohérence au sein de chaque projet de l’entreprenariat social. Pour m’expliquer, beaucoup d’entreprises sociales ont bien un objet d’utilité sociale et répondent bien aux critères de la loi ESS, mais il y a un manque de consistance dans le reste du projet ; par exemple sur les thèmes d’achat responsable. Cette question s’est révélée être intéressante avec l’un de nos clients qui organisait un bal, et prévoyait d’acheter Nutella ; l’idée, c’est qu’il y avait sûrement d’autres producteurs de pâte à tartiner qui, eux, étaient sûrement plus actifs au niveau de leur RSE.
L’agrément ESUS faisait-il partie de votre idée de cohérence sociale ?
Quand j’ai créé LesZ’ailes, il n’y avait pas encore de mention ESUS ; j’ai improvisé avec les moyens juridiques qui existaient. Mais c’est vrai que son obtention fait partie d’une logique de cohérence juridique et financière. Chez LesZ’ailes, nous ne donnons pas de leçons à nos clients, nous donnons des conseils. Cela importe, parce que nous conseillons avec notre propre expérience, nous sommes des auto-cobayes. Par exemple, pour l’ESUS, nous pouvons montrer à nos clients comment nous l’avons obtenu et quels avantages cela nous a apportés. Et comme pour l’achat responsable, nous le conseillons parce que nous le pratiquons aussi, dans la mesure du possible (produits bio, acheter chez les producteurs locaux, etc…). Ainsi, nous sommes cohérents avec nos actions.
Quelle a été votre expérience avec le cabinet AMP AVOCAT ?
Je suis membre du Mouves depuis presque le début de mon projet entrepreneurial ; et j’ai rencontré Alissa lorsque j’ai participé à un de ses ateliers de formation. Le travail que nous avons effectué avec Alissa était très personnalisé. Il y avait d’un côté, ce qui était obligatoire (les articles dans les statuts, la rédaction du K-bis, etc…) et il y avait toute la partie souplesse et stratégie. J’ai passé deux mois à travailler sur les statuts, et ensemble avec Alissa, on a pu identifier quels étaient les objectifs véritables du projet, quelle couleur correspondait à l’entreprises.
Pensez-vous que la créativité est l’élément moteur de l’entreprenariat social ?
Je dirais que la conception de la créativité est large. Tout est relatif au lieu et au temps. Par exemple, un projet de télétravail aux Pays Bas ne serait pas considéré comme créatif puisque c’est quelque chose de mainstream ; par contre si l’on amenait le coworking à distance en Alsace, ce serait une réelle innovation sociale. Il s’agit de sortir du cadre et se demander, comment pourrais-je faire ceci d’une manière différente ? Comment pourrais-je changer les règles du jeu pour parvenir à mon objectif ? En somme, l’entreprenariat social est créatif par définition car elle se borne à trouver équilibre entre deux extrêmes ; le profit et le social. Je pense que pour trouver de l’équilibre dans ce déséquilibre, il faut forcément de la créativité.
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